«Nel giardino dei suoni» zeichnet ein Porträt des Musikers, Therapeuten und Klangforschers Wolfgang Fasser, der als Jugendlicher das Augenlicht verloren hat. Auf dem Weg in die Dunkelheit entdeckte der Glarner die Welt der Geräusche, Klänge und Töne, die eine Art Paralleluniversum zu unserer optisch geprägten Realität bildet.Wolfgang Fasser arbeitet als Musiktherapeut in der Toskana mit schwerbehinderten Kindern. In eindringlichen und poetischen Bildern erzählt der Film die ungewöhnliche Geschichte eines Menschen, der die eigene Lebenserfahrung als Blinder nutzt, um seinen jungen Patienten zu helfen, sich auf die Welt einzulassen und ihre individuellen Möglichkeiten auszuschöpfen. «Nel giardino dei suoni» («Im Garten der Klänge») ist eine Entdeckungsreise in die Grenzgebiete der Kommunikation, ein leiser und berührender Film über die «hörbare Welt», die wir Sehenden normalerweise nicht oder kaum bewusst wahrnehmen.
Wolfgang Fasser est musicien, thérapeute et chercheur de sons. Atteint d’une maladie génétique, il a perdu la vue à 22 ans. Il dût apprendre très tôt ce que cela signifiait d’être différent dans un monde aménagé pour les voyants. Sur le chemin vers l’obscurité, Fasser découvrit le monde des sons, des tonalités et des bruits et finit par tirer parti de sa propre expérience d’aveugle afin d’aider les enfants gravement handicapés à s’orienter dans un monde qui leur semble hostile.
Fasser habite aujourd’hui dans un hameau reculé près de Poppo, dans le paysage magnifique du Casentino (Toscane). Il y travaille comme musicothérapeute avec des enfants gravement handicapés, atteints de lésions cérébrales. Certains ne peuvent ni voir ni parler, d’autres sont paralysés ou autistes. Deux ans durant, Nicola Bellucci et son équipe ont observé le travail de Wolfgang Fasser, sa façon d’instaurer un dialogue avec ses jeunes patients à l’aide d’instruments de musique, de sons et d’exercices tactiles.
Nous accompagnons Fasser durant ses balades nocturnes à travers la campagne toscane et entendons des paysages sonores les plus divers qu’il enregistre à l’aide de son magnétophone. « Les enregistrements de sons sont pour moi comme des cartes postales », dit Wolfgang Fasser, « je n’ai pas l’impression de ne rien voir parce que j’entends. »
Fasser se sert de ses expériences sonores dans son travail avec les enfants. La sensibilisation à la perception sensorielle aide les patients à prendre confiance en eux et en l’autre. Ils développent pas à pas leurs possibilités motrices et communicatives et conquièrent ainsi une part d’autonomie. Wolfgang Fasser remarque au sujet de son travail avec les enfants : « Mon devoir consiste en la création d’une ambiance qui permet aux enfants de se confronter au monde et de profiter pleinement de leur curiosité, de leur désir de jouer et de leurs impulsions créatrices. Il est fascinant d’observer quelles facultés une jeune personne handicapée peut développer en jouant ou en ayant une activité créatrice. »
E’ la storia di Wolfgang Fasser, musicista cieco, musicoterapeuta, e di un mondo dove il buio non fa più paura e dove i suoni diventano lo specchio della realtà. È la storia di un amore per i bambini più fragili e di un atelier dove l’unica regola è la libertà di lasciarsi andare e di sperimentare.
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